La Flandre a pris une décision marquante en interdisant le transport routier d’animaux vivants vers des pays situés en dehors de l’Union européenne pendant les mois de juillet et août. Cette mesure vise à garantir le bien-être animal en réaction aux conditions climatiques éprouvantes que les animaux pourraient subir lors de leurs voyages estivaux, en particulier vers les pays du Maghreb.

Conséquences de la décision sur le transport routier d’animaux

Chaque année, plus de 4000 bovins sont exportés vers des destinations comme l’Algérie, le Maroc, la Tunisie et la Libye, ainsi que vers la Turquie et le Liban. Grâce à cette nouvelle prohibition, ces pays ne pourront plus être mentionnés comme points de destination pour l’exportation d’animaux pendant l’été. Cette réglementation vise à améliorer la safety animale lors des trajets routiers longs et difficiles.

Les exigences à respecter avant le départ

Auparavant, la simple déclaration d’un vétérinaire suffisait à garantir le confort des animaux au départ, mais cette nouvelle législation vise à aller au-delà des simples déclarations.

  • Garantir des conditions de transport appropriées
  • Interdire les trajets en période de forte chaleur
  • Promouvoir des normes de confort plus strictes pour le bien-être animal

Impact économique sur le secteur du transport et de l’élevage

La Flandre comptait en 2024 plus de 1,2 million de bovins, dont environ 140.000 sont exportés chaque année, avec 10% d’entre eux destinés à des pays hors de l’UE. La mise en place de cette réglementation pourrait avoir des répercussions économiques significatives sur le secteur. Toutefois, le ministre flamand du Bien-être animal, Ben Weyts, estime que cette mesure pourrait inspirer d’autres pays à adopter des pratiques similaires, soulignant qu’il est difficile d’imaginer quiconque traversant des territoires chauds sans climatisation.

Les pays exemptés de cette prohibition

Toutefois, il convient de noter que des pays comme la Norvège, la Suisse et le Royaume-Uni, mieux protégés par des conditions climatiques plus clémentes, ne seront pas concernés par cette interdiction. Ainsi, la réglementation ne s’appliquera pas à ces régions.

Questions autour de l’application de la réglementation

La méthode d’application et de contrôle de cette interdiction reste à clarifier, soulevant des questions sur la mise en œuvre effective de cette décision. Des sources ont souligné que la vérification de la conformité pourrait s’avérer complexe.

Pays concernés par l’interdictionPays exemptés de l’interdiction
AlgérieNorvège
MarocSuisse
TunisieRoyaume-Uni
Libye
Turquie
Liban

Les perspectives d’évolution

Ce pas en avant vers une meilleure réglementation du transport des animaux vivants pourrait faire écho dans toute l’UE. À mesure que le mouvement en faveur d’une stricte sécurité animale s’intensifie, des ajustements réglementaires pourraient être envisagés. En attendant, les acteurs de l’élevage et des transports routiers doivent se préparer aux impacts de cette décision, tout en s’assurant que des alternatives viables sont mises en œuvre.

Source: www.rtbf.be

Publications similaires